Surprise. Anne Genetet, la nouvelle ministre de l’Education nationale, sera contractuelle
Dernière minute.
C’est une première. Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, vient d’annoncer la liste des membres du nouveau gouvernement. Parmi eux, on trouve le nom de Anne Genetet (Renaissance) en tant que ministre de l’Education nationale. Surprise : la députée des Français de l’étranger est nommée sur un statut de ministre contractuelle.
Sur ce sujet, sa nomination passe mal du côté des syndicats d’enseignants et des fédérations de parents d’élèves. “Nommer une ministre de l’Education nationale sur un statut contractuel, c’est clairement de la provocation” s’est indigné Geneviève Banderole, porte-parole du SGEG.
Du côté de Matignon, on indique que le statut de ministre contractuelle de l’Education nationale s’explique par la précarité du poste. “A la moindre motion de censure, le gouvernement peut être renversé, nous confie en off un proche de Michel Barnier. Anne Genetet peut être démise de ses fonctions n’importe quand. Cette période d’instabilité est très inquiétante. Pour le ministère de l’Education nationale, ce n’est pas grave, mais imaginez les dégâts pour un ministère très important.”
“Je suis très honorée d’endosser de mettre toute mon énergie au service de l’Etat”, a déclaré à l’instant Anne Genetet au micro de France Info. A la question posé par un journaliste de cette radio sur son statut de contractuel, la nouvelle locataire de la rue de Grenelle a balayé d’un revers de main les critiques : “J’entends ici et là que je suis contractuelle car je n’ai jamais enseigné et que je n’ai aucune connaissance du terrain. C’est faux. Et je peux le prouver car la méconnaissance totale du terrain, c’est le cas de la totalité des ministres de l’Education nationale avant moi.”
Crédit photo : Antoine Lamielle
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