Retour du plastique à la cantine : le gouvernement favorable à une intoxication des enfants “à faible dose”
Le gouvernement assure ne pas avoir cédé aux pressions du lobby de la plasturgie.
Après le retour des pailles en plastique aux Etats-Unis, c’est au tour de la vaisselle en plastique de réapparaître dans les cantines scolaires. En effet, le gouvernement a proposé ce mardi 11 mars 2024 de réautoriser les assiettes et les couverts en plastiques réutilisables.
A ce stade de l’article, il nous semble utile d’ajouter une note de contexte. Vous savez que chaque paragraphe de nos articles se termine par une blague. Ainsi, nos textes remplissent leur objectif humoristique. Pour cette première blague, nous ne sommes pas allés la chercher très loin. Il nous suffit juste de rappeler la réalité des faits. Ce projet de décret sur le retour du plastique à la cantine, est porté par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique. Fin de la blague.
Interrogé par nos soins, Agnès Pannier-Runacher se montre offensive face à nos critiques. Lors de notre entretien, nous lui avons fait remarquer que les professionnels de santé alertent sur les dangers du plastique. Selon eux, cette matière peut causer puberté précoce, baisse de la fertilité, obésité, diabète, hyperactivités, endométriose et cancers hormonaux. “Il est faux de dire que tout cela arrivera à nos élèves dans les écoles, a indiqué la ministre de la transition écologique. C’est réducteur. En effet, vous oubliez de préciser que je souhaite également inclure réintroduire le plastique dans les crèches.”
Le gouvernement refuse tout compromis avec les professionnels de la plasturgie. “Le plastique est sans danger, ou presque, nous fait-on savoir au cabinet de la ministre de l’Education nationale. A partir du moment où les enfants ne consomment pas les aliments qui sont dans l’assiette, c’est hyper safe.”
A l’Elysée, on réfute également une quelconque concession au lobby. “Enfin, pas plus que d’habitude, nous confie un proche du couple présidentiel. Mais franchement, le plastique, je peux vous assurer que c’est sans danger. La preuve : si c’était toxique, Brigitte Macron n’en aurait pas partout sur le visage.”
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