Quand tout à coup… 2 000 exemplaires !
Tout est allé très vite.
Ecrire un premier roman, c’est une épreuve. C’est être le seul maître à bord, orienter, faire des choix, décider, l’inverse d’un prof à l’Education nationale. C’est se lever aux aurores pour écrire un paragraphe qui ne s’écrira jamais, l’inspiration étant restée sous la couette. C’est se croire nouveau génie de la littérature en éteignant son ordinateur et se haïr d’être aussi médiocre le lendemain.
Dans cette aventure passionnante, dans ces moments où j’ai failli tout arrêter, je n’ai eu de cesse de penser à vous.
On se connaît bien vous et moi depuis presque 10 ans. Tout en restant fidèle à ce que je voulais écrire, l’histoire, le ton, l’acidité, je savais pendant ces trois années de travail que mon roman et vous alliez faire connaissance. Je vous sais encourageant, enthousiaste, curieux. Je ne pensais pas que tout irait si vite.
Sans articles de presse, sans publicités, sans présence physique en librairie, 2 000 exemplaires de FDP sont partis chez vous. Alors merci pour votre confiance et votre soutien à ce projet hors-norme.
2 000 exemplaires, c’est le cap fixé par Librinova pour proposer le roman à des éditeurs en vue d’une publication dans le circuit traditionnel. Nous verrons leurs réactions et leur intérêt dans les mois à venir. FDP existera peut-être dans une version différente pour le grand public, ou sous une autre forme. Jérôme, Leïla et les autres personnages de FDP ne trouveront peut-être pas leur place chez un éditeur. Tout est possible mais une chose est certaine : vous serez les premiers inform(é)s de l’avenir de ce roman qui raconte de l’intérieur la destruction de l’Education nationale.
En attendant, je réfléchis au prochain. Je commence à prendre des notes, à esquisser les personnages, à tracer leur chemin. Ce sera un autre univers, une autre histoire et j’espère le même mordant. Et puis avec Boualem, nous vous présenterons la semaine prochaine notre nouvel ouvrage à paraître aux Editions Vuibert. Merci de nous permettre, chaque jour qui passe, d’imaginer, de créer et de produire, ici ou là, du sérieux ou du moins sérieux.
Je vous tiens au courant pour l’avenir de FDP (qui est disponible ici) et je vous embrasse.
Stéphane
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