
Prof, les signes que tu n’as pas une autorité de ouf
Il y a des classes faciles. Et puis, il y a les autres.
Ta voisine, ton beau-frère ou ta copine de la salle de sport, ils sont nombreux à penser que prof, c’est un métier facile. Il suffit d’entrer dans une classe, de parler aux élèves, puis de quitter la classe, le sentiment du devoir pédagogique accompli. C’est faux. Comme un comédien sur une scène de théâtre, un prof doit s’imposer devant ses élèves. On appelle ça l’autorité. Et certaines années sont plus difficiles que d’autres. Voici les signes que ce prof n’a pas une autorité de ouf.
- En début d’année, tu as instauré la météo du comportement. Vert, c’est bien. Orange, c’est moyen. Rouge c’est mal. Toutes les étiquettes de tes élèves sont dans la zone rouge. T’as même enlevé la feuille verte, elle prenait de la place pour rien.
- Tellement il y a du bruit dans ta classe, ta collègue dans la classe voisine doit mettre le volume de son T.B.I. à fond pour que ses élèves puissent entendre l’épisode de C’est pas sorcier.
- Tu as prévu de distribuer des bons points aux élèves sages. Tu n’as jamais ouvert le paquet.
- A la fin de la récréation, tes élèves ne sont pas encore rangés alors que les autres classes sont déjà montées depuis vingt minutes.
- Tellement tu cries, tes cordes vocales sont à la ramasse. Maintenant, t’as la voix d’E.T. l’extra-terrestre.
- Quand tu arrives enfin à monter à l’étage avec tes élèves, tu croises les autres classes qui descendent parce que c’est l’heure du déjeuner.
- Au diable la charte de la laïcité. Tous les matins, agenouillé devant le tableau, tu pries le Seigneur pour que ton élève grave pénible soit absent.
- Au collège, tu galères tellement avec la classe de cinquième B que tu demandes des conseils à tes collègues. Fun fact : celui qui répond : “La cinquième B ? Ah non, avec moi, ça va nickel” est un gros mytho.
- Le jeudi, t’as une classe super difficile. Quand t’as appris qu’il y avait trois jeudis qui sautaient au mois de mai, tu t’es buriné la tulipe au rosé pamplemousse.
- Tellement tu envoies un à un les élèves perturbateurs chez la directrice que tu finis tout seul dans la classe.
- Dans ton cartable, t’as un mégaphone.
- Bon, en même temps, l’année dernière, il y a eu une fermeture de classe dans ton école. Tu as 32 élèves dans ta classe. Donc le premier qui vient te faire une remarque sur la pagaille dans ta classe, tu sais où tu vas lui enfoncer ton mégaphone.
- En CP :
– Bon maintenant, il va falloir se taire car la maîtresse va se transformer en dragon !
– Oh oui Maîtresse ! Et crache du feu aussi. - Quand tes élèves sont en E.P.S., tu as l’impression qu’ils sont en récréation.
- Tes séances d’E.P.S. c’est tellement un cauchemar que tu espères que tes élèves vont être pénibles le matin pour les priver de séance d’E.P.S. l’après-midi.
- T’as demandé une formation autorité et gestion de classe. Le conseil principal du formateur est de poser son index sur le coin de la table de l’élève perturbateur pour l’inciter à rester calme. Ok, c’est un conseil pourri, mais au moins, t’as bien rigolé.
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