Neurosciences : la découverte qui va grave révolutionner l’école

Les neurosciences apportent des contributions inédites à la pédagogie. Dans son nouvel ouvrage, Stanislas Dehaene va encore plus loin.

Retour en arrière. Dans son livre “Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines”, le neuroscientifique Stanislas Dehaene distinguait 4 piliers pour favoriser l’apprentissage. Celui qui est également Président du conseil scientifique de l’Education nationale listait comme étapes nécessaires pour permettre les acquisitions : l’attention des élèves (pilier 1), l’engagement dans l’action (pilier 2), la prise en compte de l’erreur (pilier 3) et la répétition (pilier 4).

En synthèse, Stanislas Dehaene avance l’idée audacieuse que pour apprendre, un enfant doit être concentré, motivé, encouragé et doit répéter plusieurs fois une tâche pour la maîtriser. Ces 4 piliers de l’apprentissage issus des neurosciences sont une véritable révolution en pédagogie. En effet, les professeurs pensaient jusqu’alors que pour enseigner, il fallait beaucoup de bruit dans la classe, un cours magistral sans intérêt, aucune manipulation et zéro entraînement.

Dans son nouveau livre Apprendre 2, le soulèvement des machines à paraître prochainement, Stanislas Dehaene donne de nouvelles recommandations qui vont également bouleverser les pratiques pédagogiques en classe.
Parmi elles, l’auteur s’intéresse aux conditions de l’apprentissage. Selon lui, il est important que le cerveau de l’enseignant génère une commande motrice, celle-ci transitant par une voie descendante jusqu’à un ensemble de neurones moteurs situés dans la moelle épinière. Les axones des motoneurones du professeur doivent emprunter les nerfs périphériques qui se connectent aux muscles et ainsi véhiculer la commande motrice dans l’ultime étape de son trajet, sous peine d’endommager le lobe préfrontal. Bref, il est recommandé à l’enseignant d’ouvrir la porte avant de rentrer dans sa classe pour éviter de se fracasser la tête.⚫

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