« Mon cul sur la commode bleue », ces romans feel good choquent les internautes

Pas vu en librairie.

Pour certain(e)s, les romans feel good mettent du baume au cœur. Pour d’autres, ce sont toujours les mêmes histoires qui tirent toujours sur la même corde sensible. Pour vous aider à vous faire votre propre opinion, nous vous avons préparé cette sélection de titres parus ce mois-ci en librairie.

Changer l’eau du vase, de Marie Martino.
En vacances dans sa maison familiale à Plougasnou en Bretagne, Perrine échange quelques mots avec Tugdual, rencontré sur la plage alors qu’il promène Kouign-amann, son chien.
Entre la femme d’affaire débordée et le septuagénaire se noue une belle amitié. Le bonheur serait total si Tugdual ne portait pas un lourd secret.
Pour Perrine, c’est peut-être le moment de changer l’eau du vase. Un roman sur le temps qui passe, la transmission et la pâtisserie bretonne.

Si la vie te donne des abats, de la mie de pain, des pistaches, des olives et du beurre, fais-en de la mortadelle, de Maria-Isabella Giordana.
De passage dans la région de Bologne en Italie, Martin échange quelques mots avec Adèle, rencontrée sur la plage alors qu’il déguste un sandwich à la coppa.
Entre ce jeune chef d’entreprise et cette propriétaire d’une charcuterie italienne se noue une belle amitié. Le bonheur serait total si Martin ne mettait pas à jour un lourd secret. Il découvre non seulement que sa nouvelle amie est un fantôme, et que ce sont dans circonstances mystérieuses qu’elle est morte Adèle.
La vie de Martin va bientôt avoir un goût de mortadelle. Un roman sur la transmission, les jeux de mots et les abats.

Le parfum bleu des larmes de pluie, de Etienne-Marie Barbero.
En vacances dans un studio à Charleville-Mézières, Juliette échange quelques mots avec Jean-Pierre, rencontrée sur la plage alors qu’il promène son chien.
Entre la Reine de Suède et le septuagénaire se noue une belle amitié. Le bonheur serait total si Juliette ne portait pas un lourd secret : elle n’est pas Reine de Suède et la seule plage existante à Charleville-Mézières, c’est la pauvre animation de l’été au milieu du centre-ville avec trois transats et une pauvre bouée canard accrochée sur la façade de la mairie.
Pour Juliette, les larmes de pluie n’auront pas de parfum bleu, ni vert, ni rose, ni cramoisi parce qu’elle va vite finir à l’asile la siphonnée. Un roman émouvant sur la résilience et les bouées canard.

La commode aux tiroirs bleus avec un joli vase, de Mélissa-Marie Da Costo.
En colocation avec sa meilleure amie à Strasbourg, Djamila échange quelques mots avec Eric, rencontré au rayon libre-service.
Entre l’étudiante en sciences politiques et le vendeur d’Ikea se noue une transaction somme toute classique. Il lui confirme que le meuble qu’elle désire acheter est disponible en M8. Le bonheur serait total si Marcel ne portait pas un lourd secret.
Pour Djamila, c’est le moment de monter la commode ASKYOLOUM, celle avec les jolis tiroirs bleus. Un roman livré avec une notice de montage mais sans le kit FIXA, vendu à part.

Mon cul sur la commode bleue, de Jean-Valérie Debono.
En randonnée dans le parc naturel des Causses du Quercy, Pauline ne croise pas grand monde. De base, elle devait partir avec des amis. Mais comme elle a décidé d’emporter sa commode bleue parce qu’à l’intérieur sont enfouis de lourds secrets, elle galère à la tirer.
Pour Pauline, c’est peut-être le moment de se poser le cul sur la commode bleue.
Un roman sur la résilience qui peine quand même à démarrer. A la page 210, Pauline en est encore à essayer de sortir la commode du coffre de la 308.

Monte sur la commode tu verras Montmartre, de Bernard-Henri-Marie Piordano.
En vacances à Paris dans un appartement prêté par un ami, Eudeline échange quelques mots avec Hakim, rencontré sur le pas de la porte de son appartement.
Entre la femme fraichement divorcée et le serrurier qu’elle a appelé, rapport qu’elle a perdu les clés de l’appart à Charonne, ou à Bastille, ou n’importe où parce qu’elle est trop bourrée pour s’en souvenir, une amitié ne se noue pas. Aucune cordialité, même pas un sourire, rien.
Faut dire le mec, il arrive avec 4 heures de retard et il demande 1 500 balles pour changer la serrure. Mon cul oui. Alors le type, il porte un lourd secret, une grosse boîte à outils ou ce qu’il veut, mais il a intérêt de faire fissa.
Pour Eudeline, on est quand même sur un bon week-end de merde. Un roman sur la résilience et ces gros arnaqueurs de serrurier.

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