Lutte contre les violences : les élèves perturbateurs seront catapultés en dehors de l’école

Un dispositif déjà testé dans plusieurs académies.

C’est l’une des mesures phrases dans le cadre du plan de prévention et d’action contre les violences en milieu scolaire. Lors d’un groupe de travail au ministère de l’Education nationale, Nicole Belloubet a présenté ce matin le dispositif Catapulte. Son principe est simple. A l’école, au collège ou au lycée, un auteur d’actes violents (insultes répétées, atteintes physiques, harcèlement etc.) sera immédiatement placé sur une catapulte et balancé de l’autre côté de l’enceinte de l’établissement.
L’illustration ci-dessous permet de mieux comprendre le fonctionnement de ce dispositif.

Le dispositif Catapulte rejoint un ensemble de mesures destiné à lutter contre les violences en milieu scolaire. En avril dernier, Gabriel Attal avait déclaré lors d’un discours vouloir remettre « l’autorité, le respect et les catapultes » à l’école. Interrogé ce matin chez nos confrères de France info sur la violence de ce dispositif, le premier Ministre a balayé les critiques d’un revers de main : « Il s’agit avant tout d’une démarche éducative. Les enfants repérés comme fauteurs de troubles bénéficieront de moments aménagés dans leur emploi du temps nommés APC. Ce seront des moments éducatifs où les élèves fabriqueront eux-mêmes la catapulte de l’établissement, une bonne manière de faire de la prévention.« 

D’après notre enquête, le signe APC déjà connu dans les écoles ne signifie pas : Activités Pédagogiques Complémentaires. Nous avons obtenu confirmation par la directrice de la communication du ministère : « Ah non pas du tout. Oui effectivement, on peut se tromper. Mais non, APC c’est pour Apprentissage Par Catapulte. »

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