Les signes qui prouvent que ton collègue de travail est gravement toxique
Tu le connais ce collègue ?
Le matin, quand tu arrives au travail, tu t’arranges pour ne pas le croiser. Tu sais qu’il n’est pas loin, tapi dans l’ombre du distributeur de café ou caché(e) derrière la photocopieuse. Sa seule présence t’insupporte, ses premières paroles te pompent ton peu d’énergie vitale. Il est ton cauchemar du bureau, ta pénibilité sur pattes, ton pousse-à-démission. Voici les signes qui prouvent que ton (ou ta) collègue de travail est gravement toxique. Merci aux membre du Lab Boualem et Steph.
- Il ne va jamais bien. Tu lui demandes comment ça va, il répond : « Comme un lundi ».
- Il est psychorigide, le genre à ranger les tasses par taille ou par couleur dans l’égouttoir.
- ll ne te souhaite pas une bonne journée. A la fin ses emails, en formule de politesse, il te souhaite « une belle journée ».
- Il ne va toujours pas bien. Tu lui demandes comment ça va, il répond : « Mieux que le temps ».
- Tu évites de le croiser. Tu remarques que tes collègues font la même chose. Tout le monde l’évite. Le matin, et le reste de la journée, ce sont des allers et venues improvisés, des pas en avant, des sauts en arrière. Entre la photocopieuse et la machine à café, c’est à tout moment un ballet improvisé pour ne pas le rencontrer. C’est Le lac des cygnes dans l’open-space.
- Il ne va vraiment pas bien, mais tu t’en fous. Il est tellement négatif que tu ne lui demandes mêm plus comment ça va.
- Il critique tout, tout le monde et tout le temps. Il balance le prix de la nouvelle veste sans manche de Caroline achetée chez Primark, raconte qu’elle a changé de look et de coiffure depuis que Mounir est arrivé à la compta, dit à qui veut l’entendre que ses kilos en trop trouveront une explication dans 9 mois. Il sait tout sur tout le monde. Son surnom c’est Voici.
- Il dramatise tout. Son agrafeuse a disparu. C’est probablement un coup de Mounir. Pas étonnant, il traînait à côté de son bureau ce matin. Comme par hasard, son agrafeuse ne fonctionnait plus hier. Y a-t-il un lien entre les disparitions d’agrafeuse et l’arrivée de Mounir ? Faut-il durcir les condamnations pour les voleurs d’agrafeuses multirécidivistes ? Une immigration maîtrisée en France est-elle souhaitable ? Son surnom c’est CNews.
- Il parle de boulot tout le temps, le matin en arrivant, le midi à la cantine, dans l’ascenseur, à la pause et même le week-end sur WhatsApp.
- Il ne pense qu’à sa gueule. Il apporte des dosettes de café, des dizaines. Mais il les planque dans le deuxième tiroir de son bureau et les sort une par une, juste pour sa gueule.
- Il est tellement fayot qu’à la fin de la réunion du lundi matin, il fonce faire un selfie avec la cheffe de service et lui demande une autographe.
- Il n’a aucune autonomie, pire que ton vieux téléphone. Il ne sait pas si le mot autographe est masculin ou féminin. Va-t-il pour autant chercher la réponse sur Google ? Non, il va te déranger, te poser la question, n’écoutera pas ta réponse et continuera à écrire : une autographe.
- Il est susceptible, à deux doigts de se victimiser. Tu lui dis bonjour, il te demande pourquoi ce serait un bon jour, pourquoi autant de pression, pourquoi cette injonction au bonheur, je ne suis pas venu là pour souffrir ok ?
- Il se définit comme non binaire flexitarien xénogenre. Toi, tu t’en fous. T’es en face de lui à la cantine, tu voudrais déguster ton tartare de saumon tranquille sans l’entendre t’expliquer qu’il ne se reconnaît pas dans le genre qui lui a été assigné à la naissance. D’ailleurs, il s’identifie selon les jours à un animal, à un végétal ou à un objet. Par exemple, hier, il était une asperge. Aujourd’hui c’est une étagère Billy Ikea.
- Il ne supporte pas qu’on se moque des personnes non binaires flexitariennes xénogenre. Le genre, à s’offusquer et à écrire en commentaire sur les réseaux sociaux : très choqué par votre blague sur des personnes non binaires flexitariennes xénogenrées. Très déçu. Je me désabonne. #jesuisasperge #jesuisetagerebilly
- Il a un humour d’un autre temps. Au moment de partir, après une longue journée de travail où il a bien pompé l’énergie de chacun, avant de franchir le seuil, il lance à qui a encore un peu de force pour l’écouter : « Allez, à demain… ou plutôt à deux pieds. »