Les signes que cet élève va te provoquer des nuits blanches, des migraines, des “nervous breakdowns”

Merci à Karine et aux membres du Lab ParentsProfs.

Prof, tu viens de faire connaissance avec tes nouveaux élèves. Il y a le timide qui se cache derrière la trousse, le rêveur qui s’est trompé de classe le jour de la rentrée, les deux inséparables qu’il faut vite séparer. Et puis il y a celui qui va te provoquer des nuits blanches, des migraines et des nervous breakdown. Voici les signes pour le reconnaître, et ce dès le jour de la rentrée.

Il commence la moitié de ses phrases par : Moi je… Il commence l’autre moitié de ses phrases par : Non mais…

Il était tellement agité lors de son inscription au mois de juin avec ses parents qu’il a agrafé l’oreille de la directrice au mur.

Il arrive à l’école en claquettes/chaussettes.

Sa réputation le précède. En te regardant rentrer en classe avec tes élèves, ton collègue qui l’a eu l’année précédente a fait enchaîné trois signes de croix et a récité deux Je vous salue Marie.

Il ne se range pas avec les autres avant de rentrer en classe. Il n’est pas disponible : sa mère fait un selfie avec lui dans la cour.

Il s’est tellement fait remarquer le premier jour de la rentrée que tu connais déjà son prénom au bout de 5 minutes.

Il habite à Sedan.

Il tient 15 secondes avec les 4 pieds de la chaise sur le sol, le reste du temps il se balance.

Il a un t-shirt où est écrit en grosses lettres : Je suis capricieux, je fais ce que je veux et je t’emmerde.

Il a entendu sa mère dire au prof devant l’école : « Bon courage. »

Il a une mère maîtresse d’école et un père prof de collège.

Il a été viré d’une école Montessori parce qu’il n’arrivait pas à se conformer aux règles.

Il commence toutes ses phrases par : “Moi je”.

Il a un prénom qui se termine avec le son -on (comme dans Jason) et sa sœur s’appelle Kassy.

Sa mère demande à l’accompagner dans la classe le premier jour d’école. Il est en CM2.

Il t’a déjà fait répéter 15 fois la consigne en 20 minutes.

Le matin, à 9h10, il a déjà perdu son stylo bleu.

Il a des baskets qui clignotent.

Il s’appelle Jules, classique, sauf que tous les collègues de l’école connaissent déjà son prénom. L’année dernière, il a épuisé quatre enseignants. La psychologue de l’école qui te donne toujours des leçons alors qu’elle n’a pas eu une classe depuis 25 ans exige la protection de la police quand elle le reçoit en entretien.

Il a bien fait son travail. Il a bien collé toutes les images séquentielles comme tu l’as demandé, mais sur la table.

Il a une boucle d’oreille et sa mère a les cheveux violets.

Il n’a pas fait la rentrée avec les autres élèves. Il arrivera dans dix jours à la fin de ses vacances.

Pour terminer, en tête des signes que cet élève va te provoquer des nuits blanches, des migraines et des “nervous breakdown”, c’est une petite phrase courte prononcée par ses parents : “Il a l’air agité comme ça, mais c’est parce qu’il est H.P.I. non diagnostiqué.”

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