Harry Potter, censuré. La liste des autres livres interdits par Elisabeth Borne à l’école

De nombreuses œuvres bientôt interdites à l’école.

La semaine dernière, Elisabeth Borne a annulé la commande du livre de l’auteur et dessinateur Jul à destination des élèves de CM2. La ministre l’a jugé inadapté en raison de thèmes complexes comme l’alcool et les réseaux sociaux. De son côté, Jul dénonce une possible motivation xénophobe derrière cette décision. Malheureusement, le livre de Jul est le premier d’un longue liste d’œuvres de littérature jeunesse bientôt censurées par Elisabeth Borne. Voici la liste.
Merci aux membres du Lab. Crédit photo : Jacques Witt

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Harry Potter à l’école des sorciers, de J.K. Rowling. Comment dire ? Les histoires d’écoles privées, en ce moment, François Bayrou, il n’est pas hyper chaud.

De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête, de Werner Holzwarth. Pas la peine de savoir qui fait de la merde nauséabonde, et où se trouve le coupable. On le sait. Cyril Hanouna vient de passer de C8 à M6.

Le monstre poilu, d’Henriette Bichonnier. C’est non ! D’abord parce qu’Emmanuel Macron l’a soutenu publiquement. Ensuite, même si son procès se déroule cette semaine, ce n’est pas dans une salle de classe, mais dans un tribunal, que doit être traité l’affaire Gérard Depardieu.

Le tout petit roi, de Patrick Honoré. La personnalité d’Emmanuel Macron n’a pas à être évoquée dans les programmes scolaires.

Les trois brigands, de Tomi Ungerer. Cette histoire de malfaiteurs qui détournent de l’argent rappelle trop celle de voleurs actuels, tels François Bayrou, François Fillon ou François Bayrou.

Le petit Nicolas, de Sempé. Se moquer de la petite taille d’un ancien président de la République accusé à tort, ça vous fait rire ?

Vive la France, de Thierry Lenain. Un roman pour lutter contre le racisme, le sexisme et la grossophobie. Et puis quoi encore ? Faudrait aussi apprendre à nos enfants à respecter la planète, et leur faire croire que la paix est plus importante que la guerre ?

Le chat de Tigali, de Didier Daeninckx. Franchement, une histoire qui se passe en Algérie, en ce moment, c’est pas ouf comme idée. C’est un coup à ce que Bruno Retailleau, il nous fasse un A.V.C. en plein conseil des ministres.

Ami-ami, de Rascal. Déjà on a grave galéré à finaliser le programme d’éducation au respect, à la vie affective et à la sexualité, alors on ne va pas recommencer les polémiques avec un livre sur une histoire d’amour homosexuel entre un loup et un lapin. 

Les trois petites cochonnes, de Frédéric Stehr. Tout est dans le titre. A-t-on besoin d’autres explications ?

La sorcière du placard au balais, de Pierre Gripari. L’histoire d’une sorcière effrayante, dégageant une impression de méchanceté. Elisabeth Borne se sent personnellement visée.

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