La face cachée de la séance de sport de ton enfant

Ton enfant adore les séances d’Education Physique et Sportive à l’école ? Pourtant ce qui s’y passe n’est pas joli. Revue de détail.

La périodicité. En général, l’enseignant n’aime pas aller en sport parce que les élèves s’énervent, parce que le gymnase n’est pas chauffé et parce qu’il va devoir s’habiller encore plus mal que d’habitude. Si ton enfant te raconte que « le maître nous a privés de sport parce qu’on n’était pas gentil » c’est faux. N’oublie jamais que l’enseignant est fourbe.

Le matériel. Il n’est jamais prêt. Pour la simple et bonne raison que l’enseignant décide toujours à la dernière minute ce qu’il va faire en sport, et donc forcément il ne peut pas anticiper. Et puis pour les rares fonctionnaires qui se dépêchent de manger le midi pour vite le préparer, c’est peine perdue. Les abrutis du périscolaire oublient toujours de rapporter les ballons et les cerceaux.

L’échauffement. L’enseignant prend toujours le temps d’échauffer les articulations, des chevilles jusqu’aux épaules, d’une part parce qu’il est là pour assurer la sécurité physique des enfants, mais surtout parce que ça lui permet de réfléchir à ce qu’il va faire ensuite.

Nolan. Il est sur le banc. Puni. Bien fait. La privation de séance de sport est THE moyen de pression. #educationnegative

Les activités. Une légende raconte qu’un enseignant aurait, une fois, dans un passé lointain, mis en place une évaluation diagnostique et fixé des critères de réussite à partir d’une situation référente, de sorte à proposer des ateliers différenciés.
« T’emmerde pas avec ça Jean-Marc, lui ont dit ses collègues, fais comme nous. Pète-leur un ballon et ils seront contents les gamins. »

L’intervenant. Beau petit cul. Dommage qu’il soit en survêt.

Le rangement. En général l’enseignant ne range pas lui-même son matériel. Les élèves s’en chargent. Ils adorent ça. Et puis si c’est mal fait, pas grave, l’enseignant accusera ses collègues du périscolaire. De vrais abrutis on vous dit.