Enseigner avec un masque sur le nez : pourquoi on aime ça

Mpfff mfpff ? Pfffffiou !

Ça gratte, ça chauffe, ça pique et ça colle : le port du masque en classe est un supplice. Mais chez ParentsProfs, nous voyons toujours le bon côté des choses. Voici 9 bonnes raisons d’enseigner avec un masque sur le nez.

Avant, le réveil sonnait à 6h15. Mais depuis que, nous les hommes, on enseigne avec un masque, on ne se rase plus, et on se lève 15 minutes plus tard. C’est pratique.

« … surtout qu’avec Daniel on n’a pas de gros salaires alors tu comprends un sou c’est un sou et puis en plus j’ai mal au dos et faut voir le prix du kiné de toute façon les mutuelles c’est des voleurs… ». Audrey, la maîtresse de CM1, se plaint tous les matins ? Avec un masque sur le visage, fini le temps où il fallait l’écouter avec un sourire compatissant. C’est anti collègues toxiques.

« Excusez-moi je suis en retard. Au fait, j’ai perdu l’autorisation à signer pour le test salivaire, vous pouvez m’en redonner une ? » La maman de Maurice pousse le bouchon un peu trop loin ? Grâce au masque, on peut lui tirer la langue en toute discrétion. Et si ça ne suffit pas, on s’autorise un bon doigt d’honneur, la main dans la poche ou derrière le dos. C’est cathartique.

Une pandémie ? Un climat anxiogène ? Beaucoup de stress ? Le corps réagit et voici que surgit l’eczéma ou un vilain bouton de fièvre. On en a cure puisque le masque nous cache les deux tiers du visage. C’est esthétique.

Il est très sympa Sébastien, le maître de CP en fait. Son régime à base d’ail et son habitude d’aller boire un café en fumant une cigarette pendant la récréation avait créé une sortie de distance sociale automatique entre lui et le reste de l’équipe. Aujourd’hui, on peut s’approcher plus près. Contre la mauvaise haleine, c’est fantastique.

Même chose en classe. On ne craint plus les flatulences de Jules. C’est fini les odeurs de fosses septiques.

Yeux qui piquent, oreilles bouchées, problèmes respiratoires, tout ça c’est du passé. Un masque sur le nez toute la journée, c’est la santé retrouvé car c’est antiallergique.

Beaucoup de points positifs, mais force est de reconnaître qu’un masque, ça gratte, ça chauffe, ça pique et ça colle. Une solution : parler beaucoup moins. On ne répète plus trente fois la consigne en classe et on ne ne bavarde plus pendant des heures avec ses collègues en récréation. Ceci dit, c’est normalement impossible puisque le protocole impose des récréations séparées entre groupes d’enfants et enseignants. Et ça, c’est dramatique !

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