Bazeul-Murelet, le premier conseil d’école non genré ne fait pas l’unanimité
Une nouvelle forme de conseil d’école à l’initiative de certains professeurs.
La question du genre fait débat. Jeudi dernier s’est tenu au pôle scolaire de Bazeul-Murelet (31) le premier conseil d’école non genré. Selon sa directrice, ce nouveau format de réunion est à l’initiative des enseignants. Dans cette instance réunissant différents représentants de la communauté éducative, la question du genre n’est pourtant pas un sujet au centre des préoccupations. Nous avons demandé à Nathalie Rastarouquemoute, professeur des écoles, si ce conseil d’école non genré fait écho à des problématiques liées à la nécessaire déconstruction des stéréotypes de genre. Sa réponse est sans équivoque.
“Absolument pas, assure Nathalie Rastarouquemoute. Le conseil d’école non genré ne s’inscrit pas du tout dans la lutte contre les stéréotypes. Nous l’appelons non genré car nous voulons cesser de faire genre les sujets de l’ordre du jour du conseil d’école nous intéressent, alors qu’’en vrai, tout le monde s’en balek du bilan de la sortie à la ferme des petites sections ou du débat sur le sens de rotation des voitures sur le parking de la salle des fêtes ».
Le ministère de l’Education nationale verrait d’un mauvais œil ce type de réunion. Selon nos constatations, il semblerait que partout en France, dans de nombreux conseils d’école, ou d’établissement, des parents et des enseignants font genre ça les intéresse. Les conseils non genrés ont dont un bel avenir devant eux.
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