A poil, sur la paille, les mobilisations les plus folles contre les fermetures de classe
Tu te souviens du film The Full Monty ? Voici la version pour l’Education nationale.
Dans un déplacement le 31 mars dernier, Elisabeth Borne a annoncé une bonne nouvelle concernant les fermetures de classe. Moins de postes supprimés à la prochaine rentrée ? Pas du tout. Il y a aura toujours autant de fermetures de classes, mais elles seront « davantage anticipées ».
En clair, on continue à démonter le service public brique par brique. Les parpaings, on continue à les balancer dans la gueule des élèves, leurs profs et leurs parents, sauf que maintenant, on prévient : « Attention, je vais t’en jeter un autre. Tu es prêt ? Fais gaffe, ça va faire mal mais c’est fait exprès ».
Une fermeture de classe, c’est violent. C’est de l’espoir en moins, c’est une étoile qui se décroche du ciel, c’est une licorne écrasée par un 33 tonnes. Une classe fermée, c’est du savoir en moins et un téléspectateur de Cyril Hanouna en plus.
Nous t’avons demandé de nous envoyer des exemples (tristement) drôles des mobilisations de parents d’élève contre la fermeture d’une classe. Nous commençons notre tour de France à Signy-l’Abbaye, village des Ardennes où le grand-père de Stéphane a pris sa retraite après une belle et longue carrière à l’Education nationale. Chez les Grulet, l’enseignement, c’est une affaire de famille et on ne plaisante pas avec les fermetures de classe.
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