Wokisme : Jean-Michel Blanquer demande que le chou-fleur soit remplacé par du potimarron coupé en petits cubes

Cuisine politicienne.

Exclusif. Après la lutte contre l’islamo-gauchisme, Jean-Michel Blanquer se lance dans la bataille contre le wokisme. Le ministre de l’Education nationale a inauguré ce matin un think tank nommé “République, laïcité et gastronomie” destiné à lutter contre l’utilisation qu’il juge abusive de cet ustensile de cuisine dans lequel on peut disposer de la viande, des légumes, des nouilles, “et aussi des crevettes, a-t-il précisé lors de sa conférence de presse, avec ou sans curry je précise.

Pour que son propos soit bien compris des personnes présentes dans la salle et pour démontrer que le temps de préparation est beaucoup trop important, Jean-Michel Blanquer a cuisiné, tablier blanc bien ajusté à la taille et calot sur le crâne, un wok de légumes d’hiver croquants, navets, brocolis, fenouil, “mais aussi du potimarron, coupés en petits cubes, que je verse délicatement comme ceci. Voilà. Mon secret c’est de rajouter un peu de piment, et juste ce qu’il faut de coriandre hachée. Monique, vous pouvez me passer la coriandre s’il-vous-plaît ?”

Selon Emmanuel Macron qui fait de cette lutte l’un des grands enjeux de la campagne présidentielle, “le wokisme a pris une place trop importante en cuisine et nous fait oublier les basiques comme le boeuf bourguignonisme, le couscousisme et bien évidemment la raclettisme, si chère à nos concitoyennes et concitoyens”. Rappelons que le développement des soirées raclette était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron en 2017.

Jean-Michel Blanquer a indiqué ce matin lors de l’inauguration du Think Tank qu’une diminution progressive du wokisme serait souhaitable, avec une volonté ferme du gouvernement d’arriver avant la fin de l’hiver à un équilibre wokisme / racletting, “notamment avec du morbier, beaucoup de cornichons et de la viande des Grisons” selon les mots d’Edouard Philippe, présent également.
Si le parti socialiste par la voix d’Anne Hidalgo juge cette lutte contre le wokisme “complètement hors de propos, surtout venant du ministre de l’Education nationale qui a probablement des sujets plus urgents à traiter”, Jean-Michel Blanquer a joué la carte de l’apaisement : “Le gouvernement n’a pas à recevoir de leçon et sera jugé sur ses résultats. Goûtez-moi ça avec un petit Pouilly-Fuissé et vous m’en direz des nouvelles” a-t-il déclaré.