Valérie Pécresse : “Il faut respecter les enseignants, même si la plupart n’en rame pas une”

Merci à Public Sénat

ParentsProfs Président. Invitée de l’émission Extra local sur Public Sénat ce week-end, Valérie Pécresse s’est inquiétée de la baisse du niveau scolaire des élèves ainsi que la difficulté à recruter de nouveaux enseignants “car ce qui fait la France, c’est la qualité de notre éducation et le bien-être de nos enseignants qui doivent être respectés en classe, mais aussi en dehors de la classe, car ils sont un des biens les plus précieux de notre République”. Même si elle juge « inatteignable » la proposition d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants, la présidente de la région Ile-de-France a estimé nécessaire d’augmenter leur revenu “à condition qu’ils travaillent davantage car ce n’est pas avec 6 heures de travail par jour, 4 jours par semaine et 30 semaines par an qu’ils vont redresser l’économie de la France ces feignasses en veste à coudières.

Dans le cadre d’une “nation éducative” où le professeur exercera ses fonctions en toute quiétude et respecté de tous (des services civiques seront chargés de leur apporter un mug de café et un macaron à la récréation), Valérie Pécresse propose des “externats d’excellence” où les enseignants “gardent les enfants jusqu’à l’heure du dîner et donnent des cours supplémentaires pour les aider et les remettre à niveau”.
La candidate à la Présidentielle 2022, après avoir rappelé combien la France se doit de couvrir de louanges et porter au pinacle ses professeurs qui transmettent non seulement le savoir mais aussi les valeurs de la République, propose que les enseignants s’occupent des enfants après l’école, jouent au foot ou au toboggan dans le parc, surveillent le bain, préparent le repas du soir (des services civiques seront chargés de cuisiner des pâtes bolo) et de lire une histoire avant de dormir.
Valérie Pécresse a précisé qu’il sera demandé aux professeurs de ne pas fermer la porte en quittant la chambre et de laisser la lumière allumée dans le couloir.

Des déclarations qui ne font pas l’unanimité dans le monde enseignant, et qui croisées avec les propos récents d’Anne Hidalgo sur le salaire des profs invitent à penser qu’effectivement en France, le niveau intellectuel baisse.