Protection des profs : succès pour le premier test de port d’armure en classe
Une solution contre la violence envers les professeurs.
C’est ce lundi 7 avril que le ministère de l’Education nationale a conduit le premier test de port d’armure pour les enseignants. C’est à Provins, grande cité médiévale d’Île-de-France à quelques kilomètres de Paris, qu’Elisabeth Borne est venue en personne assister à l’expérimentation.
“Je me tiens fière, en tant que ministre de l’Éducation du royaume, de ce que je puis œuvrer à la sûreté de nos maîtres et maîtresses, qui sont l’orgueil et l’honneur de la nation” a déclaré la dame tenant logis en la rue de Grenelle, avant de remonter sur sa noble monture.
C’est Elodie V, professeure des écoles en CP, qui a accepté de porter cette armure médiévale qui sera généralisée à la rentrée prochaine. Selon les données du ministère, la conception de cet assemblage en acier lustré, “Mmmm Pfff mm mpppf pratfff sporfff mm hi hi hi” a déclaré l’enseignante. Une fois la visière de son heaume levée, elle a précisé : “Non je disais, elle est super cette armure. En tant qu’enseignante, je me sens protégée. Sauf que ce n’est pas pratique en sport. Jouer au filet du pêcheur avec une armure de 30 kilos, c’est pas évident hi hi hi”.
Selon l’entourage de la ministre, quelques ajustements sont à prévoir, notamment le fait qu’en portant son armure, le professeur est dans l’incapacité de parler à ses élèves. « Il appert que deviser à ses escoliers est chose assez commune en l’art de maître, a déclaré en conclusion Elisabeth Borne. Je le confesse : je ne le savois mie. Une dame ministre n’a point mestier d’estre clergesse en tous ces propos. »
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