Ces phrases sur les rythmes scolaires que tu entends le dimanche midi chez ta tante Nicole
Elisabeth Borne veut lancer « une grande concertation sur le temps scolaire ».
Elisabeth Borne souhaite lancer « une grande concertation sur l’école », avec en ligne de mire le raccourcissement des vacances d’été.
Avec les méthodes de lecture et le voile à l’école, le sujet des rythmes scolaires est souvent choisi par les ministres de l’Education nationale. Pratique, il permet de parler pour ne rien dire, et donc, de ne pas aborder les vrais problèmes.
C’est pourquoi nous avons choisi de donner la parole à Tata Nicole. Elle aussi parle pour ne rien dire, enfile les clichés et enchaîne les poncifs. Tata Nicole, elle pourrait être éditorialiste sur BFM TV. Voici son avis sur les rythmes scolaires à l’école.
Moi je dis, les rythmes scolaires, on n’y comprend rien. Ils changent tout le temps. Dans mon village, ils viennent de repasser aux quatre jours. Ils avancent, et pis après ils reculent. Comment veux-tu qu’on y comprenne quelque chose ? Pour la maternelle, ça va, les enfants jouent toute la journée. Mais pour les grandes classes, on se demande quand est-ce que les gamins travaillent. Vous aimez bien la galette aux pommes ?
Moi je veux bien qu’ils fassent des activités le soir, des projets-je-sais-pas-quoi, mais au final, c’est qui qui paye ? C’est nous. Avec nos impôts. Ben oui mais tiens ça, personne ne le dit. De mon temps, les femmes gardaient les gosses à la maison, pis c’était aussi bien. Il me restait des pommes, alors j’ai fait une galette.
Moi quand j’entends les profs qui me disent qu’ils ont besoin du mercredi pour préparer leur classe, je rigole. Vous me ferez pas avaler qu’il faut une journée pour chercher trois exercices dans un livre. Vous faites la grimace ? Elle est pas bonne ma galette ?
Moi je dis toujours, ils n’ont qu’à raccourcir les grandes vacances. Deux mois, c’est trop long pour les enfants. Mais bon avec les syndicats, le tourisme tout ça tu penses bien qu’ils n’oseront pas. Tout ça c’est lobby et compagnie. Vous voulez un café ?
Moi je me dis que la Elisabeth Borne, si elle veut raccourcir les vacances d’été, c’est qu’elle a bien une idée derrière la tête va. Si elle est ministre de l’école, c’est qu’elle connaît ses dossiers. Vous reprenez de la galette ? Non ? Non pour la galette, ou non pour Elisabeth Borne ?
Moi je dis les enfants, ils sont beaucoup plus fatigués à force de jouer avec leur téléphone. Ça énerve, et puis c’est pas bon pour la santé, mais c’est vrai qu’on ne peut plus s’en passer. Non pas les écrans, le café. Vous m’écoutez quand je parle ou pas ?
Moi je vois ma soeur, sa gamine, le soir, après la classe, elle fait du théâtre ou du poney. Ici, après l’école, les gamins, ils jouent dans la cour ou ils colorient. La mairie, elle dit que la garderie, ça coûte trop cher. Enfin comme je dis, ils arrêteraient avec leurs voeux du maire, et tout le tintouin : ça en ferait des sous pour acheter des poneys. Z’en revoulez ?
Moi je le vois bien avec la petite que je garde. Ils étaient plus fatigués quand ils devaient se lever le mercredi matin que maintenant ils se lèvent aussi mais ils vont chez la nounou c’est pas pareil c’est moins fatiguant, non c’est pas pareil : celle-là elle est aux poires mais j’ai mis de la cannelle aussi.
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