L’élève, cet être cyclothymique
– Très froid (9°C-13°C environ) : l’élève est congelé, il ne quitte pas son manteau, il ne bouge plus, il est neutralisé. Le professeur aussi. – Froid (14°C-18°C environ) : l’élève se les pèle, mais il a encore l’énergie pour le dire, le re-dire, le répéter, voire le re-répéter, le bougre. – Orage : le nombre de décibels dans la […]
– Très froid (9°C-13°C environ) : l’élève est congelé, il ne quitte pas son manteau, il ne bouge plus, il est neutralisé. Le professeur aussi.
– Froid (14°C-18°C environ) : l’élève se les pèle, mais il a encore l’énergie pour le dire, le re-dire, le répéter, voire le re-répéter, le bougre.
– Orage : le nombre de décibels dans la classe atteint celui d’un burin pneumatique. On pourrait croire à la fin du monde. Il fait orage, il fait désespoir, tout juste s’il ne fait pas vieillesse ennemie.
– Chaud (27°-34°C) : l’élève a chaud, mais il a assez d’énergie pour le dire, le re-dire, le répéter voire le re-répéter à nouveau encore. Il essaie de faire du vent avec son agenda (ou ce qu’il en reste), mais la plupart du temps, il tombe (l’agenda, pas l’élève.)
– Canicule (au-delà de 35°C) : l’élève est liquide, il a fondu, son cerveau aussi.
Après de nombreuses expérimentations, nous pouvons avancer l’hypothèse que les températures idéales pour que l’élève adopte un comportement studieux se situent entre 19° et 26°.
Sauf si
1) il a eu un contrôle juste avant,
2) il a un contrôle juste après,
3) c’est après un week-end prolongé et il s’est couché à pas d’heure 3 soirs d’affilée,
4) Nolan ne lui parle plus parce qu’il fait trop son mec,
5) il a joué jusqu’à 3h du mat sur son portable et ne se contrôle plus,
6) il y avait des frites à midi à la cantine et il en a trop mangé,
7) il y avait des courgettes à midi à la cantine et il a faim,
8) sa daronne lui a confisqué son portable toute la semaine,
9) un assistant d’éducation vient annoncer l’absence du prof de maths le lendemain et les élèves entament la danse du ventre,
10) le professeur a dépassé les 38,5°.