Jean-Pierre Farandou présente ses excuses après ses propos sur le “Rmistes de Sedan et le cassos de Dunkerque”

Encore des propos qui passent mal.

Encore raté. Après avoir suscité une vive polémique en déclarant au journal de 20 heures de France 2 : “On n’est pas sourds, on n’est pas autistes, on voit bien qu’elle passe mal cette réforme”, le nouveau ministre du Travail et des Solidarités a de nouveau dérapé. Invité ce matin au micro de France Inter, Jean-Pierre Farandou a affirmé que : “Notre pays se déchire pour deux petites années de travail supplémentaires, alors qu’entre nous, on ne va pas se mentir : qu’est-ce qu’il va faire le Rmiste de Sedan quand il en sera en retraite ? Vous croyez vraiment qu’il va se mettre à la poterie ou lire du Proust ? Et le cassos de Dunkerque ? Il fera comme les autres : s’enfiler des canettes devant l’élection de Miss France, la main dans le pantalon.”

Les réactions ne se sont pas fait attendre. La presse a unanimement dénoncé un « mépris de classe assumé », une « diarrhée verbale » et un « naufrage ministériel en direct ». Sur les réseaux sociaux, les hashtags #farandoudemission et #MainDansLeCalbute se sont hissés en tête des tendances. Invité ce midi sur RMC, le ministre du Travail et des Solidarités à tenu à présenter ses excuses : “Mes propos ont probablement dépassé ma pensée. Mais pour autant, les Français ne doivent pas penser que je suis quelqu’un de méprisant. J’ai un certain franc-parler, c’est vrai. Mais il ne faut pas non plus surinterpréter mes propos. Il ne faut pas non plus se vexer pour rien. On n’est pas des tapettes.”

Les associations LGBTQIA+ n’ont pas tardé à réagir. Dans un communiqué commun, toutes ont dénoncé une « insulte homophobe d’un autre siècle » et « la confirmation que ce gouvernement confond franc-parler et haine ordinaire ». Face à la montée de la polémique, Jean-Pierre Farandou a tenté de clarifier sa pensée dans une déclaration transmise par son cabinet : « J’ai utilisé un mot malheureux, mais je respecte toutes les communautés, tous les Français. Je ne veux pas que l’on pense que mes collègues ministres et moi ne sommes que mépris, et que nous nous engraissons sur le dos des Français. »
Une mise au point qui a déclenché une nouvelle polémique. Un droit de réponse sera publié ce soir dans Le Monde, signé des amis de Gérard Larcher.

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