Jean Castex propose une réduction de l’impôt sur la Fortune Immobilière pour les enseignants
Une bonne nouvelle pour le monde enseignant.
Jean Castex a annoncé la création d’une prime de 100 euros pour faire face à l’augmentation des prix à la pompe. Lors de son intervention, il a également annoncé une bonne nouvelle pour le monde enseignant.
“L’Éducation nationale, c’est notre bien le plus précieux », a-t-il déclaré. Notre majorité a particulièrement choyé l’Education nationale, et nous allons continuer de le faire en proposant une réduction de l’impôt sur la fortune immobilière pour les professeurs”.
L’Impôt de Solidarité sur la Fortune (I.S.F.), devenu l’Impôt sur la Fortune Immobilière (I.F.I.) en 2017 est un sujet sensible chez les enseignants. Avec leur revenu annuel maintes fois revalorisé, de nombreuses primes et des placements financiers dans des sociétés offshore à Niort (comme la Camif), beaucoup de professeurs capitalisent leur richesse dans le patrimoine immobilier. “Mon mari est professeur d’anglais, témoigne Laetitia V., moi je suis professeur des écoles. Nous achetons chaque année des immeubles. Cette réduction d’impôt sur notre fortune immobilière est une bonne nouvelle. Ainsi nous pourrons acheter de nouveaux terrains à bâtir. Tous ces projets de construction ne nous effraient pas car nous avons la chance d’avoir six mois de vacances par an.”
Même s’ils bénéficient d’un très gros salaire, il est à noter que Laetitia et son mari ont tout de même fait des choix budgétaires pour s’autoriser de tels achats. En effet, comme nombreux de leurs collègues enseignants, ils n’investissent pas dans les vêtements.
“Plus que jamais, l’Etat doit prendre soin de ses enseignants, a rappelé le premier ministre à l’Assemblée nationale. Ils sont au cœur de notre République. J’ai toujours eu chevillé au corps cet amour teinté de respect pour ce corps de la fonction publique. Je n’ai eu de cesse dans toute ma carrière de m’intéresser à eux, de les valoriser. En tant que Premier Ministre, je continuerai à honorer leur métier et à leur donner toute la place qu’ils méritent. Et puis disons-le clairement : sans les enseignants, qui distribuerait le courrier chaque matin ?”.