Choc. Les futurs enseignants recrutés dans des clubs sado-maso

Après le job dating.

Rien ne va plus à l’Education nationale. Selon Le Parisien, avant même le passage des oraux, certaines académies comme Créteil, Versailles ou la Guyane déplorent un déficit de candidats. Pour enrayer cette crise du recrutement, l’Education nationale recrute désormais ses futurs fonctionnaires dans les clubs sadomasochistes.
J’aime quand ma femme me fouette les fesses avec une cravache, nous raconte Georges-Thibault, 41 ans, rencontré au Joli dépotoir, un club privé de Melun. J’aime avoir mal et j’ai besoin d’aller plus loin dans la souffrance et les pratiques hard. C’est pourquoi à la rentrée, je serai enseignant remplaçant, sans expérience, sans formation et avec un salaire de misère dans l’académie de Créteil.« 

Céline fréquente depuis des années les clubs BDSM de Neuilly. “J’aime dominer les hommes. J’aime sentir le pouvoir que j’exerce sur eux. Mais depuis quelques mois, j’ai découvert d’autres fantasmes que je souhaite assouvir. Je vais devenir enseignante car j’ai envie d’être humiliée.” En rejoignant l’Education nationale, Céline espère ainsi se faire insulter devant l’école, sur CNews et pendant les repas de familles. “On m’a dit aussi que les enseignants étaient méprisés par leur hiérarchie qui les prend pour des moins-que-rien. J’ai tellement hâte.”

A l’Académie de Paris, on se défend de vouloir recruter à n’importe quel prix des enseignants pour la rentrée. “C’est faux, nous explique Jean-Michel Danlamouise, responsable du personnel au rectorat. Chercher des enseignants dans des clubs SM est très logique. Un homme menotté en cagoule latex qui se fait insulter par une dominatrice en harnais et une jeune femme qui apprend à lire à des élèves, c’est exactement la même chose. Pour moi, ça reste une histoire de maîtresse.

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