Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy condamné à être attaché pendant un an à une maîtresse d’école

Dernière minute

Dernière minute. La Cour de cassation a rendu sa décision ce mercredi 18 décembre dans l’affaire des écoutes. Pour corruption et trafic d’influence, Nicolas Sarkozy est définitivement condamné à être attaché par un bracelet électronique à un(e) enseignant(e).
C’est Séverine Choutard, maîtresse d’école en grande section à Joué-lès-Tours (37), qui vient d’être choisie par le Juge d’Application des Peines. L’enseignante s’est portée volontaire. Blessée par les propos de l’ancien président, elle tenait à participer à rendre service à la justice. Et puis maîtresse d’école, elle a également l’habitude de porter des gros bracelets moches.

Toutefois, la défense de l’ancien président de la République annonce saisir dans les jours à venir la Cour européenne des droits de l’homme. Pourtant, cette condamnation fait un heureux. Antoine Choutard, le mari de Séverine, respire enfin : “En tant que conjoint d’enseignante, je n’ai pas une minute à moi. Le week-end, je plastifie. Pendant les vacances, je ponce, je peins, je monte des meubles dans la classe. Pendant un an, c’est Sarko qui va tout se taper. Je suis tellement heureux. Je ne pensais jamais dire ça un jour, mais je n’ai jamais autant été sarkozyste.

De son côté, Séverine Choutard est également ravie : “Lui qui pense qu’un prof travaille seulement 24 heures par semaine, 6 mois de l’année, , il va en bouffer de la journée de feignasse Monsieur Talonnette.”

D’après nos informations, l’enseignante tourangelle prévoit dès demain, 7 heures, de traîner le condamné dans sa classe : “Il y a des évaluations à corriger, des têtes de rennes en contreplaqué à découper et un radiateur à purger parce que la mairie n’a plus d’argent pour se payer un plombier. Et tout ça avant 8h30. Après, il y a 29 enfants surexcités à gérer. Tu connais le dernier jour à l’école avant les vacances de Noël ? Alcatraz à côté, c’est un champ de licornes. Je peux vous assurer que Le petit Nicolas, il va les regretter les 80 000 postes de profs supprimés quand il était à l’Elysée.

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